Qui trop regarde Valérie Damidot....
....finit par avoir son profil en tableau (et pas le meilleur !). J' aurais bien aimé faire référence à Andy Warhol, mais bon, comme je l' expliquais à Mélanie, je ne suis pas très talentueuse avec des pinceaux, alors, je sors le système D, système que ne renierait pas la présentatrice télé. Trêves de bavardages, place à la contemplation, avant de se retrouver pour une explication de la démarche artistique !
Alors dans ce triptyque (on pourrait dire trumeau ?!! je n' y connais rien moi à l' art, mais ce mot me vient à l' esprit. Remarque, ce n' est pas vraiment de l' art, plutôt du home déco; mais pourquoi le home déco ne serait pas de l' art ?). Je disais donc, dans ce triptyque, il faut identifier les membres d' une famille, c' est à dire, dans le désordre une mère, un père et un fiston.
Pour ce qui est de la démarche artistique, le propos de l' artiste était le suivant : habiller le petit bout de mur de sa maison sans mur (c' est pas magique ça, une maison sans mur ? mais non, c' est une maison sous les toits, il ne faut pas s' emballer avec des histoires de fille éperdue de liberté qui a fait le choix de vivre sans contraintes etc etc ), en tenant compte des maigres talents de l' artiste avec les pinceaux.
Au final, on se retrouve avec une petite famille, pas très bien coloriée (on dira que c' est le fiston de 15 mois qui tenait le pinceau) dans un camaïeu de mauves (ben oui, les camaïeux, c' est plus facile à faire que les associations de teintes différentes). On pourrait s' inquiéter de la dentition maternelle qui, à seulement 30 ans, semble avoir oublié son dentier et du double menton paternel révélateur d' un visage délabré par le poids des années. Mais il faut en fait considérer que l' artiste (le visage maternel du triptyque) a choisi de magnifier le fiston, sa si parfaite progéniture, en dotant de quelques défauts les profils parentaux, et que le papier carbone ne marquait pas bien.
Bon, comment rebondir après une telle analyse ? Je ne pensais pas avoir tant de trucs à dire sur ces trois tableaux qui ont bien du me prendre une heure au total, trafiquage photoshop compris (ben oui, j' ai décalqué des profils photographiés que j' ai recadré comme j' ai pu avec photoshop). Mais si le procédé n' a rien de bien glorieux et la démarche rien de conceptuel, je trouve que ma petite composition fait son effet sur mon mini mur.
Et maintenant Mélanie, si tu es sortie de ta cyber-retraite forcée, tu peux juger de mes "talents graphiques".
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