Suprême de volaille
Comme je l' avais annoncé hier, aujourd' hui, sur ce blog, c' est grande cuisine ! Et je le dis d' autant plus facilement que je ne suis pas le cuisinier.
Au départ, une liste d' inspiration à destination de la mère Noël: des livres, une écharpe feuille ou un bonnet que j' avais la flemme de poser sur mes aiguilles, et aussi, soyons fous, croyons au père Noël, une truc repéré dans un catalogue Phildar, une espèce de chantier au crochet, avec trouze mille carrés à assembler.
Sachant la mère Noël un peu charrette en fin d' année, je songeais que je serais super heureuse d' avoir une écharpe feuille terminée au pied du sapin (ouais, ch'uis un modèle de simplicité, une écharpe feuille suffit à me combler).
Et puis un vilain microbe est entré dans ma vie (une pneumopathie, je crois que je ne l' avais pas encore dit) et m' a privée d' un voyage super attendu à Paris.
Et c' est là que l' histoire devient magique puisque la mère Noël a décidé qu'il fallait, pour ma convalescence, protéger mes poumons à l' aide..... du maaagnifique chèche en crochet que j' avais évoqué dans ma liste !!!!
La lumière pourrie du jour ne rend pas grâce à la beauté de l' ouvrage. Personnellement, je n' aurais pas choisi cette couleur, mais ce qui est génial avec la mère Noël, c' est qu'elle fait parfois de meilleurs choix que ceux que j' aurais faits. Et il est totalement raccord avec ma garde-robe.
Alors les plus prévoyants s' effraieront peut-être en pensant qu'il n' y aura plus rien pour moi au pied du sapin, mais ce ne sera pas le cas ! La mère Noël fait aussi des cadeaux pour les gentilles filles malades et tristes de renoncer à une virée parisienne, sans amputer le potentiel cadeaux, c' est pas génial ça ?
Et alors, on n' est pas dans le suprême de volaille aujourd' hui ?
Ah ben peut-être pas, non, parce que la volaille labellisée, son ouvrage nomade au crochet, elle nous en parle depuis fort longtemps. Mais pour autant qu'il ait l' air prometteur, on ne l' a toujours pas vu achevé... (enfin, à l 'heure où je programme ce billet, elle ne l' a toujours pas publié, mais d' ici là...).
Euh, petite poule, si tes petits pas t' amènent picorer jusqu'ici, saches que tu es la bienvenue et que, si je te chahute, c' est pour mieux te féliciter. Je pourrai revenir glousser dans ta basse-cour ?