Swap sylvestre (suite)
Aujourd' hui, c' est ma part du contrat que je montre. Mon colis est parti chez Maryfil, et voici son contenu :
Commençons par ce qui n' est pas fait maison: le thé des moines du palais des thés. D' accord, il n' a rien d' automnal, mais je l' aime tellement que j' ai voulu le partager.
Le naufragé du rond point de Jean-François Dumont: alors cet album, c' est un coup de bol plutôt qu'un choix soigneux. Vous aimeriez, vous, envoyer un album à quelqu'un qui travaille dans la littérature de jeunesse et qui donc, doit connaître tous les incontournables ? J' avais un peu la pression, jusqu'à ce qu' aprés avoir parcouru les rayonnages de ma librairie, je tombe sur cet album au rayon des dernières parutions.Je l' ai trouvé sympa, et zou, quel soulagement !
Oh, l' été prodigue de Barbara Kingsolver a disparu de la photo ! C'est un roman dans lequel les héroïnes entretiennent des rapports étroits avec la nature. Barbara Kingsolver est biologiste et met ses connaissances au service de l' écriture de son intrigue assez romantique sur les rapoorts humains mais aussi ceux des hommes avec la nature; un chouette roman pour les vacances !
Passons maintenant à ce qui m' a donné des sueurs. Le photophore et le vide-poches qui sont arrivés à destination sans encombre :
Pfff, les photos ne rendent pas grâce à la finesse du travail de gravure. En vrai, je trouve que c' est super beau ! Il s' agit de gravure sur verre faite grâce à l' outil DREMEL que j' ai eu le bonheur de découvrir dans mon petit soulier à Noël il y a quelques années, sous les yeux éberlués de mes cousines.
Oui, un outil DREMEL à Noël, c' est pas trés glamour, mais ça s' avère super par la suite. Et si votre amoureux est un adepte des cadeaux faits au rayon bricolage, l' achat d' un outil Dremel pourrait être judicieux (oui, parce que personnellement, les compresseurs, scies circulaires et compagnie me laissent indifférente ).
J' aime bien graver le verre: ça ne demande pas un grand déballage de matériel, ça ne salit pas, c' est facile et surtout, c' est irréversible. L' éternelle indécise que je suis doit accepter ce qu'elle a fait. Alors qu'on peut toujours découdre, effacer et repeindre, décoller, une fois gravé, il n' y a rien à faire (à part pleurer si c' est moche).
Et pour terminer, le petit (tout petit même) sac en velours :
Il s' agit d'un sac en velours marron doublé de Toria chocolat. Ce sac se ferme grâce au nouage de deux pans de doublure sur le dessus. Une petite poche à revers vient décorer une face. Hélas, pour confectionner ce sac, j' ai suivi scrupuleusement un patron japonais issu de ce livre, en oubliant qu'à chaque fois que je couds un sac japonais, je me promets d' agrandir le patron la fois suivante ! J' ai donc été un peu déçue par les proportions, mais surtout par ma machine à coudre qui s' est mise à faire des trucs pas jolis jolis ! Moi qui voulait faire un billet sur le thème: "comment j' ai économisé 75 euros en réparant moi-même ma MAC", j' envisage plutôt aujourd'hui d' en faire un sur le thème "brother versus pfaff: vos avis".
Voilà pour mon premier swap ! J'ai bien aimé et j' en ai mis un second en route !
PS: je veux bien entendre ce que vous avez à dire sur les machines à coudre qui cousent des points "arrondis", comme si la tension n' était pas suffisante.