La semaine du bonnet
...ou le ying et le yang du bonnet (ou yin et yang, je ne sais jamais s'il faut le "G"); ou bonnet-bonnet....
C'était la semaine dernière.
Laborieusement, j' avais enfin terminé le "simple preasures hat" convoité depuis l' hiver dernier. Aprés avoir dû remonter les mailles à trois reprises (jamais assez de fil pris), aprés avoir détricoté les 15 cm de côtes 2/2 parce que tricotées avec le mauvais numéro d' aiguilles (scrgneugneu de tailles américaines), aprés m' être consolée avec les déboires de l' arrosoir (oh c' est beau ça "les déboires de l' arrosoir", mais c'est pas joli de se réjouir du malheur des autres),aprés avoir détricoté encore au bout de 10 cm de côtes (ben oui, encore scregneugneu de tailles américaines; elles ont la grosse tête outre atlantique? ), aprés avoir tout recommencé pour enfin mener le projet à terme, j' essayai mon bonnet par un matin enneigé. Comme dans les brochures de sport d' hiver, un bonnet confortable, basique, chaud et.... blanc ! Du tonnerre ce bonnet, avec une petite réserve cependant, sur le chemin de la boîte aux lettres: d' où m' était venue cette envie de blanc ? OK, je n' ai pas le cheveux qui poisse, mais quand même, blanc, ne serait-ce pas un peu salissant ? Purée, en noir ou gris, c' eût été plus judicieux, non ?
Toute à mes réflexions, j' ouvre ma boîte à lettres et y trouve un joli paquet comme sait si bien les faire Marilor. Et dedans ? Le fameux bonnet foireux chez elle (ah non, elle, elle parlait de bide) ! Et en gris anthracite !
Les deux bonnets courent dans la catégorie slouch qui va trop bien quand on sort d'une nuit de boulot et qu'on n'a l'air de rien. Je les adore.
Alors commençons par le bonnet de marilor:
C'est un modèle phildar,
entièrement en côtes
(pour être honnête, il me faisait de l' oeil, mais les côôôtes...),
customisé avec des boutons trés chouettes.
Le mien maintenant:
En malabrigo worstead, un vrai cocon,
il est tricoté en 4,5 et 5
(à confirmer cependant, j' oublie vite).
Je lui ai retiré 8 mailles,
12 auraient peut-être été souhaitable...
Et pas de panique, les bonnets se sont d' abord regardés de travers, concurrence oblige. Mais je leur ai expliqué que je me réjouissais de leur prochaine coopération: un bonnet digne de ce nom n' est jamais là où on le cherche, plutôt là où on l' a oublié. Et dans ces cas là, deux bonnets, c'est toujours mieux qu'un seul. La preuve, depuis qu'ils partagent ma vie, la vilaine angine qui a pourri mes vacances est enfin partie.
Slouch power,
plus fort que les antibiotiques !
Ouh là là, en me relisant, je m' apperçois que ces portraits de moi au bonnet sont vraiment réussis. Mais c'est la faute au temps pourri, hein ?!! Pourtant Marilor, on m' a déjà dit que j' étais jolie avec ton bonnet...