Attention, aujourd'hui par ici, c'est philosophie (et c'est pas gagné au vu de mes prouesses en terminale) ! Maline, j'écris mes réflexions en jaune comme ça, si on veut pas réfléchir, on va seulement lire les écrits gris !
Je me suis peut-être déjà interrogée par ici, sur la part de "copie" de toute création. Ou plutôt, où s' arrête l'inspiration et quand commence la copie ?
Mes ballades sur la blogosphère me ramènent souvent à cette question. Des bidouilles très "dans l' air du temps" peuvent fleurir un peu partout, posant le problème de la propriété intellectuelle et des contrefaçons énervantes.
Prenons par exemple un coussin pomme (je dis ça parce que je trouve très joli et que j'en ai vu hier de nouvelles interprétations sur un blog et dans la presse). Certains en revendiquent la propriété et crient au plagiat. D'autres font sans se poser trop de question, peut-être parce qu'ils ont eu la même idée spontanément, mais plus tard; peut-être parce que le motif fait appel à une esthétique caractéristique en vogue (motifs des années soixante-dix, pomme d' apple, tendances écolo et dessins naïfs...) et que la réalisation tombe sous le sens; peut-être aussi parce que l'inconscient à enregistré cette image et qu'il nous la ressert, ni vu ni connu sous la forme "je viens d' avoir une idée terrible"; peut-être par souci d'harmonie avec un coussin exactement coordonné au canapé; peut-être enfin par souci d' économie: j'aime mais je peux le faire moi-même.
Bref, si je réalise un coussin pomme, vous pensez que je suis énervante ou talentueuse ?
Enervante de manquer d'imagination et de ne pas demander d' autorisation de reproduction?
Énervante parce que je copie pour ne pas payer un truc que je peux me faire?
Ou talentueuse de mixer les tendances du moment qui m'amènent à une équation éventuellement déjà résolue par d'autres, à savoir un coussin naïf très mimi avec une pomme appliquée en cuir argenté alors que d'autres en font avec une pomme en liberty,en pochoir ?... (il y a quelqu'un qui lit, là ?... et qui suit, aussi ?).
Ce qui est dommage dans cette histoire, c'est qu'on peut souffrir de se sentir plagié alors qu'il n'y avait peut-être aucune intention malsaine du supposé "plagieur".
En tout cas, avant de passer à l' acte, je m'interroge souvent sur ce qui a motivé ce que j'ai envie de réaliser. Et parfois, la crainte de copier bêtement et donc de blesser quelqu'un, m' arrête dans mon élan. Alors où s'arrête la création et où commence la copie? Ben je n'en sais rien. Il y a peut-être une part de copie dans toute création...
Heureusement, certains offrent des solutions pour éviter de me torturer l'esprit: le tuto. Là, le droit de copier est tacite et ma foi, bricoler dans ces conditions est très confortable. Et aujourd'hui, sans ambiguïté,la nouvelle maman débordée et pas organisée pour un sou que je suis, se réjouit d'avoir le droit de coudre un truc dont elle sait par définition, que le résultat sera bon.
Alors merci Hélène pour ce tuto de coussin très chouette (mouarf).
coussin boîte à musique chouette,
d'aprés les conseils et le tuto de mon joli môme mais pas que
dont je me suis en fait, énormément affranchie puisque,
audacieuse,
j' ai rajouté des pattes
qu'on voit à peine sur la photo
et que si ça se trouve,
nos chouettes n'hululent pas la même mélodie !
Alors, vous pensez quoi de la copie et de la création ? (en général, parce qu'en particulier, on est bien d' accord que ma chouette est mille fois plus belle que celle d' Hélène, hein ? et maintenant euh, philosophons sur les mer-euses de la blogosphère!).
Et des chouettes ? (D'ailleurs, il y a pas une tendance qui pointe son nez là ? parce que j'en mettrais partout moi des hiboux et des chouettes. A moins que ça ne vienne de mes veillées nocturnes avec bébé...bouhouhou!!!!).